Le presbytère d’un théologien en paroisse au XVIIIe siècle : la cure de Louis Postel à Sucy-en-Brie

Il est des lieux où souffle l’Esprit, il en est d’autres qui ont une âme. C’est le cas du presbytère de Sucy-en-Brie lorsqu’en 1739 il est habité par le curé Postel.

Messire Louis Postel, docteur en Sorbonne, était un théologien dis­tingué. Il s’installa à Sucy en 1709 et eut la charge de la paroisse pendant trente ans[1]. Peut-être pourrions-nous risquer un coup d’œil ?

Au début du XVIIIe siècle, le presbytère est déjà celui que nous connaissons : une grande maison comportant au rez-de-chaussée, une cuisine, un couloir que l’on appelait « un passage » et la salle ; au pre­mier étage, deux chambres et deux cabinets ; au deuxième, deux cham­bres utilisées pour des rangements et un atelier de menuiserie ; enfin un petit grenier. La maison comportait également une cave, une cour, et un jardin dans lequel s’élevaient deux hangars et un fournil.

Une demeure aisée

La demeure du curé Postel est intéressante parce qu’elle illustre très bien la recherche du confort et la pratique d’une vie sociale chez un curé disposant d’une fortune personnelle importante. A sa mort, ses biens ont été estimés à 8.400 livres[2].

La vie privée, dans ce presbytère qui est une demeure aisée, ne se développe plus dans le cadre de la pièce unique où l’on dort et où l’on mange, vit et reçoit, comme c’est encore le cas dans beaucoup de mai­sons du village. Les pièces se « spécialisent ». Le curé dispose d’une salle dans laquelle il reçoit, ce qui explique les 9 nappes, 115 serviettes, 20 torchons et 9 tabliers de cuisine inscrits à l’inventaire après décès. Si le mobilier classique (tables, bancs, armoires) se retrouve là comme ail­leurs, on remarque une table à jouer, 18 sièges recouverts pour certains de moquette verte à ramages ou de tapisserie au point de Hongrie. La pièce est réchauffée par une « verdure » longue de 6 aunes (7,20 m). Les fenêtres sont garnies de rideaux de toile blanche : un luxe pratique­ment inconnu au village et qui devait faire ouvrir de grands yeux aux paroissiens en visite.

Le mobilier est surtout en noyer, à l’exception des trois tables en chêne et du banc en sapin. Mais ces meubles en bois moins nobles sont recouverts par des tapis de serge verte et bleue. La pièce est aménagée en fonction de la vie sociale qui s’y déroule : le curé Postel recevait indu­bitablement[3].

Une ambiance chaleureuse

La décoration n’a pas un caractère particulièrement religieux, à part deux reliquaires. On y trouve 2 chevaux en plâtre et 7 vases en terre des Flandres en garniture de cheminée, ainsi qu’un miroir et 2 tableaux représentant des paysages dans des cadres en bois doré, héritage d’un prédécesseur. Une pendule à eau, garnie de sa boule, complète l’ameu­blement de cette salle rendue chaleureuse et douillette par les tentures, les rideaux et l’abondance du mobilier dans une pièce relativement petite.

Reliée à la salle par un « passage » dans lequel on range la vaisselle de table, la cuisine offre l’ameublement traditionnel de l’époque. On note, là encore, le nombre important des meubles: trois tables dont la fameuse « table ployante », si répandue à Sucy qu’on la trouve dans presque toutes les maisons, deux armoires, deux bas d’armoires, un buf­fet, des étagères, six chaises et des ustensiles ou des objets qui signalent des activités plus précises et diversifiées: une grande fontaine à eau en cuivre rouge (comme celle des cuisines de Vaux-le-Vicomte qui vient peut-être du château du Petit-Val de Sucy)[4], un saloir en bois de douvage, un dévidoir et une souricière! Le curé ne s’accommode pas de la compagnie des petits hôtes de nos maisons.

Pour ce qui est des préparations culinaires, l’équipement est parfait et comporte toute une batterie de marmites, chaudrons, poêlons, etc. permettant divers modes de cuissons. Pour les viandes rôties, les appa­reils, très perfectionnés, sont dignes d’une cuisine d’auberge. Aux grils, broches et lèchefrites s’ajoutent, devant la cheminée, un tournebroche avec ses cordages et poids en pierre et un petit tournebroche « voleur » avec ses chaînes en fer. On sent d’ici les parfums subtils et l’on pense à Dom Balaguère : « Deux dindes truffées, Garigou ? … » « Oui mon Révérend ! deux dindes magnifiques ! »

La vaisselle courante, en étain commun, pèse 33 kg et celle d’étain fin, 20 kg. Elle se trouve rangée dans la cuisine, constituée sans doute par des plats de service ou des pièces que l’on utilise dans des circons­tances banales, car la vaisselle au goût du jour, destinée à la salle à manger et rangée dans le « passage » se compose de 25 plats, 2 saladiers et 3 compotiers, 83 assiettes de faïence fine, 2 aiguières, 1 cafetière, 2 seaux à glace, 2 pots à eau, 23 pots à confiture et une écuelle munie de son couvercle.

Un atelier de menuisier

Le presbytère est long à visiter. Même si cette visite est attachante et l’accueil prometteur, passons sans y entrer devant les deux chambres du second étage. Elles servent de débarras ; on y range les balais et frot­toirs pour briquer les parquets : le curé Postel s’y est installé un atelier de menuisier assez complet ; en plus d’un établi en chêne, on y trouve un tour à tourner le bois, un étau de fer et différents outils. C’est là qu’il remise aussi, à côté de son parapluie en toile cirée, le réchaud destiné à réchauffer ses chemises, réchaud accompagné de son panier d’osier inté­rieurement garni de tôle ; on étendait la chemise sur le panier et la cha­leur des braises du réchaud dégourdissait la lingerie.

Au premier étage, un petit cabinet abrite une chaise de commodité sur laquelle un morceau de moquette bleue recouvre un seau de faïence ; un meuble rare, mais pas unique au village à cette époque.

La chambre du curé

Entrons dans la chambre du curé Postel : elle constitue, avec le cabinet attenant, un petit appartement à l’intérieur de la grande maison. Le mobilier en noyer est sobre : un lit à hauts piliers, une commode, deux tablettes servant d’étagères, une petite table de nuit et deux chaises couvertes de damas.

Au contraire la literie est extrêmement confortable : pas de pail­lasse, mais deux matelas de laine plus « un lit », c’est-à-dire à Sucy une sorte de matelas rempli de plume, un traversin et un oreiller de plume, deux couvertures de laine blanche sur ce lit garni d’une housse et de rideaux de serge verte. Le lit fut estimé 40 livres[5].

Là encore on trouve une petite horloge à eau et sa boule. L’éclai­rage est diffusé par des chandeliers et des bras de lumière en cuivre. Deux Christs en croix et deux tableaux ornent les murs. Le curé Postel possède des armes : deux paires de pistolets d’arçon, deux paires de pis­tolets de poche, quatre fusils et des gibecières : théologien sans doute… mais aussi chasseur !

Une bibliothèque de 290 volumes

Dans le cabinet attenant à la chambre, les murs sont garnis de ten­tures et il y a des rideaux. Le mobilier de noyer renferme la garde-robe du curé et les éléments de son bureau : un pupitre, un petit corps à tiroirs, un lit de repos, des étagères supportant une bibliothèque de 290 volumes. Dans l’équipement de ce cabinet, on remarque curieusement, à côté d’un baromètre, un moulin à café, 10 cafetières en fer blanc et des gobelets pour déguster cette boisson nouvelle et à la mode.

Au début du XVIIIe siècle, les bibliothèques sont pratiquement inexistantes à Sucy[6]. Celle du curé Postel est la seule connue pour le moment. A côté de la Bible, on rencontre des ouvrages de théologie, de piété, de direction spirituelle : la Somme de saint Thomas, les Homélies de saint Jean Chrysostome, les Serinons sur les Évangiles de carême, des vies de saints, le Directeur des confesseurs, des traités de piété, les Exhortations aux personnes mourantes, la Pratique de la pénitence, etc… On y remarque aussi des livres scientifiques allant de l’anatomie à la cos­mographie universelle en passant par le Recueil des remèdes et le très pratique Ménage des champs. Les auteurs latins côtoient la littérature française représentée par les œuvres de Corneille et Molière ; Racine est absent. La peinture des passions humaines n’apparaît dans la bibliothèque du curé qu’à travers une collection in-12 de petites histo­riettes. La littérature étrangère est représentée par La Tasse : La Jéru­salem délivré[7].

C’est dans ce même cabinet que se trouve l’essentiel des vêtements du sieur Postel.

Pour répondre à toutes les circonstances, le curé possède des vête­ments ecclésiastiques (soutanes, camails, robes de docteur, bonnets carrés de velours brodés d’or) et des vêtements civils (2 manteaux, 7 culottes, 3 justaucorps, 8 vestes, 33 chemises, 14 paires de manches de chemises unies ou garnies de dentelle et environ 160 pièces de menu linge : rabats, bonnets et coiffes de nuit). Son amour du confort lui fait posséder des gilets de flanelle, de serge, de toile de coton, chauds ou légers pour toutes les saisons, des pièces d’estomac en futaine, des cein­tures élastiques en « ras de Saint-Maur », 2 manchons en peau de hams­ter, un manteau de lit et 6 robes de chambre : une rayée en calmande, une violette doublée de toile grise fine, une de damas rayé gris perle et doublée de taffetas gris blanc, une autre de damas violet et une autre encore de coton bleu.

Le curé possède aussi quatre perruques et une tête à perruques. Il a encore plusieurs soutanes en drap de castor, certaines sont garnies de parements de panne ; cinq paires de souliers, des bottines, 2 paires d’es­carpins, etc… Une montre à répétition dans sa boîte d’argent, faite et signée par Minuelle, horloger à Paris, est posée sur la commode. Dans un tiroir on aperçoit un service de table remarquable : une nappe en petite dentelle de Venise avec 114 serviettes estimées 63 livres !

Un intermédiaire culturel

Mais arrêtons ici notre visite. Elle a suffi pour nous faire écarquiller les yeux, comme aux ouailles du curé lorsqu’elles pénétraient dans cette maison et découvraient des objets qui leur étaient inconnus.

Dans cette retraite, on peut trouver tout ce que les prêtres par leurs goûts pour la décoration, les loisirs, la consommation de bons plats ont contribué à introduire dans le monde rural. La curiosité scientifique du curé est attestée par les horloges et la montre, le baromètre, les ouvrages sur la cosmographie et surtout cette belle bibliothèque de 290 volumes. L’attitude incontestablement novatrice de Louis Postel se révèle à tra­vers les petits meubles d’appoint et les objets qui se trouvent dans son presbytère et nulle part ailleurs dans le village, signalant incontestable­ment que cette demeure est celle d’un intermédiaire culturel.

Une maison moderne

En 1739, l’aménagement de l’espace, la spécialisation des pièces, l’utilisation de toutes les chambres, le choix et l’importance du mobilier sont indissociables de la personne du curé Postel : un prêtre cultivé, curieux, un intellectuel doté d’un côté sportif, et surtout, un homme riche, puisqu’il disposait en plus de stocks importants (environ 500 litres de vin et du bois de chauffage) de 6 400 livres de liquidités en pièces d’or et d’argent.

Le presbytère apparaît en 1739 comme une maison « moderne » pour Sucy. Il représente la demeure confortable et douillette que chacun pouvait voir et envier.

Ne nous attardons pas davantage. Le presbytère ne changera pas de sitôt. Cent ans plus tard, Ludovic Halévy décrira le presbytère de l’Abbé Constantin — sans doute celui de Sucy qu’il connaissait déjà — comme « une grande maison de paysan qui n’était séparée de l’église que par le cimetière. Mais, écrivait-il, le jardin, la maison, tout était charmant ».

Françoise BALARD

APPENDICE

Composition détaillée de la bibliothèque du curé Postel
(dans l’ordre de l’inventaire)

  • 37 volumes in q° très anciens.
  • La Somme de saint Thomas sur la théologie, un vol. in-f°.
  • La vie des saints par M. Duvol, un vol. in-f°[8].
  • La vie du père Charles de Grandouin, un vol. in-q° couvert en parche­min[9].
  • Biblia sacra, un vol. in-f°.
  • Missale romanum pontifex (sic).
  • Histoire du concile de Trente, un vol. in-f°.
  • Tite Live, un vol. in-f°.
  • Les leçons anatomiques par M. Germain, un vol. in-f°[10]
  • Saint Jean Chrysostome, deux vol. in-fo.
  • Les  ……[11]de France, un vol. in-fo.
  • Les oeuvres d’Ambroise Paré, un vol. in-f°.
  • Un vol. in-f° en manuscrit.
  • La cosmographie universelle, un vol. in-fo.
  • Un vol. in-fo en latin.
  • Un vol. in-fo de Dolsity (sic).
  • Disposition sur les Évangiles, un vol. in-fo.
  • Histoire romaine, un vol. in-f°.
  • Remontrances de la Reine mère, un vol. in-fo.
  • .….. [12] , un vol. in-f°.
  • Histoire de la République, un vol. in-fo.
  • Les prosnes de M. Jolly, deux vol. in-f°[13].
  • La Somme théologique, deux vol. in-8°.
  • L’Ecclésiastique traduit en français, un vol. in-8°.
  • L’Histoire de Salomon traduite en français, un vol. in-8°.
  • Les œuvres de M. de Furetière, un vol. in-8°.
  • Le Cantique des cantiques, un vol. in-8°.
  • L’Histoire universelle, un vol. in-8°.
  • Essais de morale en 4 tomes.
  • Le Brévière (sic) de Paris, 4 tomes in-12°.
  • Le Brévière de Paris, 4 tomes in-12°[14].
  • Exortation (sic) aux personnes mourantes, un vol. in-12°.
  • La vie des saints, un vol. in-12o.
  • Les Épitres et Évangiles, un vol. in-12°.
  • Traité de piété, un vol. in-12°.
  • La succession de David, un vol. in-12°.
  • Le testament de Delannois, un vol. in-12°.
  • Le Dieu Ricnol[15], 2 vol. in-16°.
  • Le premier tome de la Sainte Bible, un vol. in-16°.
  • 19 petits volumes in-16° de plusieurs histoires.
  • Le ménage des champs[16], un vol. in-12°.
  • Pratique de la pénitence, un vol. in-12°.
  • 17 vol. in-12o de la Bible.
  • Jour évangélique, un vol. in-12°.
  • Les Épîtres et les Évangiles, un vol. in-12°.
  • Les homélies de saint Jean Chrysostome, deux vol. in-12o.
  • Réflexions sur les Évangiles de D. Moreau.
  • Discours moral, 7 vol. in-12°.
  • L’année chrétienne – Sermons choisis, un vol. in-12°.
  • Lettres de saint Basile, un vol. in-8°.
  • Souffrances de M. Claude[17], 4 vol. in-12°.
  • La métaphysique, un vol. in-8°.
  • Recueil de remèdes, un vol. in-12°.
  • Le jardin des ruines, un vol. in-12°.
  • Conversion du pécheur, 2 vol. in-12°.
  • Traité de morale, un vol. in-8°.
  • Le directeur des confesseurs, un vol. in-12°.
  • Démonstration de l’existence de Dieu, un vol. in-8°.
  • Œuvres de Corneille, 2 vol. in-8°.
  • Les sermons sur les Évangiles du Carême, 4 vol. in-8°.
  • Les homélies de Montmort, 7 vol. in-8°.
  • Tite Live, un vol. in-12°.
  • Œuvres de Molière, un vol. in-12o.
  • 18 vol. couverts en vieux parchemin.
  • Traités de morale, 13 vol. in-12°.
  • Jérusalem délivrée, 2 vol. in-8°[18].
  • La semaine sainte, un vol. in-8°.
  • Règles pour l’éducation des enfants, un vol. in-12°.
  • Nouveau Testament, 4 vol. in-8°.
  • Le Nouveau Testament par M. de Châlons, 8 vol. in-8°.
  • Le catéchisme de Montpellier, 3 vol. in-8o.
  • Sermons de la Boissière, 3 vol. in-8°[19]. .– Sermons choisis, 4 vol. in-8°.
  • 3 vol. du Nouveau testament dépareillés.
  • La règle chrétienne, 5 vol. in-8° couverts en parchemin.
  • Un vol. in-8° en latin.
  • Conversion du pécheur.
  • Stances chrétiennes par l’abbé Teste, un vol. in-12°[20].
  • 30 vol. in-12o.
  • Les mystères de la foi, 4 vol. in-8°.
  • Sermons de Carême du Père Maingoure, 2 vol. in-8°[21].
  • Lettres spirituelles, 3 vol. in-8°.
  • Molière, 6 vol. in-12o.
  • Histoire de Charles Stuart, un vol. in-12o.
  • Le catéchisme des décrets des conseils (sic), un vol. in-12o.
  • 7 vol. in-12° de petites historiettes.

[1] Inventaire après décès de messire Louis Postel, curé de Sucy-en-Brie, daté du 1er septembre 1739. La prisée fut faite par le sieur Jean-Claude Maupin, huissier à cheval au Châtelet de Paris, demeurant à Sucy. Archives départementales du Val-de-Marne, dévolu­tion des Archives de Versailles, Série B 94-73, 33 pages.

[2] En 1692, à la mort de Jean Chéron, riche propriétaire de la maison à l’enseigne du « Mouton couronné », acheteur de rentes et prêteur d’argent, la fortune du marchand s’élevait à 1 759 livres, ce qui était considéré comme important pour Sucy. La fortune du curé Postel dépassait de beaucoup ce chiffre (Archives départementales du Val-de-Marne. dévolution de Versailles, 94-73 Sucy. I.A.D. du 26 août 1692).

[3] Dimensions de la salle : 5 x 4,5 mètres.

[4] La fontaine en cuivre rouge exposée dans les cuisines du château de Vaux-le-Vicomte a appartenu au marquis de Marigny, frère de madame de Pompadour et proprié­taire à Sucy du château du Petit-Val.

[5] Dans l’ouvrage d’AuDiGER, La maison réglée ou l’art de diriger la maison d’un grand seigneur (I702), cité par Claude PETITFRÈRE. L’oeil du maître, Bruxelles, 1986, le salaire d’un palefrenier est indiqué 60 livres par an, celui d’un bouvier 90 livres. Dans un acte de 1668 (Archives départementales du Val-de-Marne, dévolution de Versailles, 94- 53), le salaire d’un manouvrier est indiqué 20 sous pour une journée de travail.

[6] Sur 57 inventaires après décès échelonnés de 1658 à 1740,5 seulement mentionnent des livres : 136 au total. Les titres ne sont pas souvent cités; le scribe évoque 45 livres de chirurgie chez un chirurgien, ou 70 livres, 15 livres divers et vieux. Dans un autre cas il précise: 4 livres à usage d’écolier, un Nouveau Testament en français, une Histoire sacrée, un livre de dévotion, une Imitation de Jésus-Christ en latin. Par ailleurs on trouve encore mentionnée une Bible de Louvain. une Introduction à la vie dévote et La vie des Saints en deux volumes (Archives départementales du Val-de-Marne : 3 EI-1: Pierre Morisset du 1« août 1668, I.A.D. de Jean Letellier; dévotion de Versailles 94-73, Léon Morisset et Mar­tincourt, I.A.D. de Jean Thomas de 8 novembre 1679; 3 EI-1, Henry-Joseph Martincourt, I.A.D. de Henry Daudouge du 18 avril 1693).

[7] Pour la composition détaillée de la bibliothèque du curé Postel, voir l’appendice ci-après.

[8] Peut-être l’œuvre de l’hagiographe André du Val ? Je remercie le professeur Claude Savart pour les identifications qu’il a bien voulu proposer.

[9] Identification proposée : Charles de Condren, par AMELOITE.

[10] Œuvre de Germain COURTIN (1612).

[11] Illisible.

[12] Illisible.

[13] Claude Joly.

[14] Deuxième exemplaire.

[15] Sic.

[16] Sans doute le Théâtre d’agriculture et mesnage des champs, œuvre d’Olivier de SERRES (1600).

[17] Le pasteur Jean Claude ?

[18] LE TASSE (1544-1595).

[19] Père Joseph de Lafontaine de la Boissière, oratorien.

[20] Abbé Jacques Testu.

[21] Le père Mainbourg, S.J. ?

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